Comme d’habitude, l’été a vite filé, trop vite et les vacances avec !
La saison n’est pas encore terminée mais un premier bilan nous indique
que cette année plus encore, vous avez particulièrement sollicité le CIE pour
vos vacances, que ce soit
dans le cadre des produits proposés
dans le catalogue ou des séjours dans nos villages
de vacances.
Outre l’intérêt que vous portiez déjà à nos offres, de nouvelles raisons sont encore venues s’ajouter :
• De nombreuses destinations au soleil, abordables financièrement,
deviennent aujourd’hui sujettes à risques. En effet, certains de ces pays
sont actuellement en proie à des mouvements contestataires qui, s’ils sont légitimes,
n’en compromettent pas moins pour l’instant leur vocation touristique.
• Le pouvoir d’achat qui diminue et le budget vacances qui en subit les conséquences.
• Les aléas et les intempéries qui deviennent de plus en plus fréquents.
Partir avec le CIE, c’est se garantir un niveau de sécurité et de quiétude
quels que soient les événements, nombreux parmi vous ont pu le constater
tant dans le cadre du chikungunya que des fumées volcaniques venues d’Islande.
Partir avec le CIE, c’est bien entendu maîtriser les coûts et optimiser son budget
vacances. De plus, dans nos villages de vacances, c’est s’assurer d’un niveau
de prestation et de qualité à un prix défiant toute concurrence.
Pour toutes ces raisons majeures, le CIE revêt aujourd’hui plus d’importance
que jamais,
il convient donc de le préserver précieusement.
Pourtant, certains de nos dirigeants se verraient bien ponctionner le budget
du CIE pour améliorer le résultat de l’entreprise. Ajoutons à cette volonté
celle de ceux qui conjointement nous demandent de vider nos réserves
pour distribuer du salaire à la place de l’entreprise. Ainsi, toute
notre structure pourrait être remise en cause et surtout en péril !
Rappelons
que ces réserves représentent seulement 6 mois de fonctionnement, pour
un budget dont l’essentiel est utilisé pour la restauration et les
aides sociales, des actions au quotidien avec des engagements
financiers forts,
dont il ne peut être question de
les stopper du jour au lendemain, qui plus
est pour manque de trésorerie.
C’est une bien étrange vision du social que de tenter de prendre
des mesures qui consistent à spolier les salariés de ces ressources
pour in fine en faire bénéficier les actionnaires !
N’en reçoivent-ils pas déjà assez ?
Faut-il rappeler que la loi stipule que le budget du CIE est réservé
aux seuls salariés du Groupe, dans le cadre des œuvres sociales et culturelles.
Comment un Groupe qui a décidé de mettre en œuvre un accord anti-stress
et qui se targue de vouloir travailler sur “le bien-être au travail” pourrait-il vouloir
remettre en cause
des moyens qui existent déjà, qui démontrent toute leur efficacité
au quotidien en donnant satisfaction aux salariés sur des sujets essentiels ?
L’entreprise devrait tout au contraire nous aider à le consolider, voire à l’améliorer.
Elle se grandirait à le faire.
Regarder vers l’Afrique et y planter des arbres, c’est bien, louable, plus que cela même,
il faut le faire et nous y souscrivons pleinement, mais ce regard lointain ne doit pas
nous empêcher de voir ce qui se passe sous nos yeux et d’y répondre.
Si jusqu’à ce jour le budget du CIE fut utile, au regard de la conjoncture il est désormais plus que nécessaire ;
il devient salutaire !
Dans l’entreprise, les Comités et le CIE sont aujourd’hui parmi les derniers espaces
de proximité, d’humanité nous disent même les salariés.
Ils restent pour eux un des rares liens à une identité culturelle.Dans
l’intérêt général, il convient donc de s’en inspirer, de les valoriser
et non de les menacer. Heureusement d’autres dirigeants eux l’ont
compris ; espérons qu’ils seront entendus.
Soyez assurés que notre Bureau du CIE et tous ses élus, quels que soient les discussions
à mener voire les combats si nécessaire,œuvreront à ce qu’il y ait encore beaucoup d’autres numéros de ce catalogue.
Nous sommes sûrs de votre soutien dans notre action.
Les pages qui suivent vont vous permettre de faire vos nouveaux choix, vous détendre,
vous évader.
Alors n’hésitez pas, vous pouvez même demander le Pérou au CIE, vous l’aurez! |